« Gentil » ou « victime » ?

🐣 Il y a de ces citations qui ont le pouvoir de faire grandir.

A vrai dire, VOUS en avez le pouvoir…

👋 C’est le week-end et, une fois n’est pas coutume, j’ai envie de vous partager cette citation plutôt qu’une vidéo sur ma chaine YouTube. Celle-ci m’a fait un déclic il y a quelques années. Puisse-t-elle vous aider à votre tour :

« En l’absence de ce que je ne suis pas… ce que je suis, n’est pas » (Neal Donald Walsch)

« N’est pas » = ne peut pas se goûter…

L’obscurité n’est pas le contraire de la lumière. Ils ne s’opposent pas, ils ne font qu’un. Pour que l’un se goûte pleinement et permette de grandir, il lui faut l’autre.

 

Augmenter sa lumière c’est accepter d’augmenter l’ombre.

🤜 Nous vivons dans une société qui adore la dualité pour, en apparence, se simplifier la vie.
Il y a : les gentils (victimes) & les méchants (bourreaux).

😱 Mon dieu ! Alors si je prends en main ma vie, si j’augmente mon autonomie, ma liberté, ma responsabilité, cela signifie que je ne suis plus une victime ! Alors si je ne suis plus une victime… je ne suis plus non plus une personne gentille, je deviens méchante !!??

Oh non ! Laissez-moi rester une victime 🙉🙈

🎁 Chacun a le choix, en chaque seconde, de fuir (considérer que l’extérieur est responsable) ou de rester (entrer en amitié avec soi-même).

 

La souffrance, c’est dire « non » à la douleur…

Faire le choix de rester dans l’inconfort (= avoir mal sans souffrir) permet de devenir davantage libre (progressivement il y a de la joie à le/se voir).

Fuir l’inconfort, notre obscurité (cad la moitié du monde ; cad, par extension, « l’Autre »), réduit la liberté !
❗ Pour autant, rester dans la douleur « juste pour la douleur » ne permet pas de grandir ➡️ car retour en « victime ».

 

La complexité est de discerner les deux…

D’accepter le paradoxe de devoir « goûter » complètement ce qui fait mal pour pouvoir grandir, être complet.

De « rester là », sans lutter, sans mener de guerre contre soi-même ou l’Autre… mais sans pour autant se résigner à rester dans la douleur !

Avoir « juste » mal n’est pas un signe de croissance. Être en paix c’est commencer à goûter que rien ni personne ne peut me contraindre : ni à me soumettre, ni à me rebeller (passivement ou activement). Car dans les deux cas je donne le pouvoir « sur moi » à l’autre.

 

⭐ La question que je garde au quotidien est :

« Comment est-ce que cela me fait grandir ? »

Il y a de la peur associée de confondre une expérience avec « juste rester dans la douleur ». ET il y a de la foi associée de la discerner avec « juste rester dans la douleur ».

 

Alors 🤗 question supplémentaire :

« Puis-je voir ma croissance dans mon inconfort et la célébrer ? »

 

Prenez soin de vous d’abord pour prendre profondément soin de vos proches !

 

Yannick Poiré

Venez me partager ce que vous vivez…